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Page:Andry - Réflexions sur l’usage présent de la langue française.djvu/562

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éloignement du monde, & dans un grand mépris de ce qu’on y appelle grand & agréable.

La répétition des verbes est quelquefois aussi fort nécessaire.

Exemple : « Un Prince qui apprenoit à joüer des Instrumens, ayant touché une corde pour une autre ; & se formalisant de ce que son maistre l’en reprenoit ; si c’est comme Roy, répondit le maistre, vous avez droit de le faire ; si comme Musicien, vous faites mal[1]. »

Il falloit répéter, c’est aprés le second si, & dire : si c’est comme Musicien. Car c’est une régle générale que dans ces sortes de phrases, il faut toûjours répéter le premier verbe aprés les si qui suivent. Quand M. le Maistre, par exemple, a dit dans un de ses Plaidoyez[2] : « N’est-il pas raisonnable qu’un François puisse avoir des enfans François par tout, que non pas qu’il

  1. Apopht. des Anc.
  2. Plaid. 22.