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Page:Andry - Réflexions sur l’usage présent de la langue française.djvu/794

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que c’est parler juste ; car le mot de comprendre ne suppose point que ce dont on a l’intelligence, ait été appris par la voye des enseignemens & des preceptes ; les principes generaux des Sciences nous les comprenons sans que personne nous les ait appris ; chacun comprend qu’une chose ne peut pas tout ensemble être & n’être pas, & cela sans l’avoir appris de personne : il en est de même de la Loy naturelle, dont la connoissance est née avec nous, nous la connoissons, nous la comprenons, sans avoir eu besoin qu’on nous l’enseignât ; c’est ce qu’on ne sçauroit nier, à moins que de sentir le contraire en soy-même.


Concept.

Un de mes Critiques ne peut pas croire que ce mot soit en usage nulle part. Mais un homme qui se pique d’habilité peut-