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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/148

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Tanches, de plus & de moins larges, comme aussi de plus longs & de plus courts. Ils étoient tous très-blancs, & remuaient encore trois ou quatre heures après avoir été enlevés du corps du poisson. » Rongeard ajoûte une remarque qui ne sert pas peu à autoriser le nom de Solitaire que j’ai donné au Tænia, c’est qu’il n’a jamais trouvé qu’un de ces Vers dans chaque Tanche, « en sorte, dit-il, qu’on pourroit à juste titre appeller ce Ver, le Solitaire des Tanches, & peut-être aussi le Solitaire des Lapins, s’il est vrai, comme l’assurent quelques personnes, qu’il y en ait de tout semblables à ceux-là, dans les Lapins. »

M. Rongeard a cherché avec soin, par où l’Insecte en question pouvoit prendre sa nourriture dans la Tanche ; mais il assure n’avoir pu y découvrir aucun conduit. Il pense que ce Ver de la Tanche se nourrit des humidités dont est arrosée la membrane qui revêt le dedans des viscéres de ce poisson ; humidité qui peut s’insinuer par les