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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/220

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dit une femme de cinquante ans dont parle aussi Tulpius[1]. Il y en a d’autres qui sont faits comme des Sangsues, à cela près, qu’ils ont deux têtes, l’une à un bout, & l’autre à l’autre. Ces Vers vivent quelquefois fort long-temps après être sortis, pourvu qu’on les tienne dans de l’eau tiède, comme on fit celui dont parle Balduinus Ronseus[2], lequel par ce moyen, fut conservé vivant plus de sept mois. Il y en a d’autres qu’on prendroit pour des Sauterelles : le Comte Charles de IVlansfeld, malade d’une fiévre continue à l’Hôtel de Guise, en jetta un de cette espéce par les urines ; on en trouve la figure dans Ambroise Paré[3] ; la voici.

Thomas Bartholin parle d’un Po-

  1. Tulp. Observ. Medic. Lib. II. Cap. 49.
  2. Bald. Rons in Epist.
  3. Ambr. Par. Liv. XX. Chap. 3.