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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/275

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animaux soient actuellement séparés & divisés les uns d’avec les autres ; on les suppose au contraire, tous les uns dans les autres, & on prétend seulement qu’ils se dévelopent & se séparent ensuite successivement, pour la propagation des espèces.

III. OBJECTION.

Il faudra expliquer comment le Ver Spermatique s’attache à l’œuf. Il ne suffit pas de le faire entrer par un trou de l’œuf, & de lui faire fermer ce trou avec sa queue, il faut une union de ses parties avec celles de l’œuf. Pref.

RÉPONSE.

Le Ver Spermatique peut s’attacher à l’œuf comme l’œuf s’attache à la matrice ; on ne peut rien dire pour l’explication de l’un, qui ne serve pour l’explication de l’autre. L’œuf ne tient point à la matrice quand il y tombe, non-plus que le Ver ne tient point à l’œuf quand il