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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/342

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chaîne vermineuse, sans avoir de débat pour gagner leur poste, ceder, pour ainsi dire, tout le droit de se prendre le premier, à celui qui se trouvoit le plus à portée, dans le temps que les autres plus éloignés, attendoient que leur tour fût venu de se ranger de suite. Cependant le temps qui se passa dans cette opération fut de très-courte durée, puisque dans un petit instant le nombre de ceux qui se mirent de la partie, augmenta beaucoup la longueur de la chaîne. »

M. Barrés termine ce discours en disant que l’observation, dont il s’agit, a été faite le 16. d’Avril 1734. à Paulian, petite Ville du Diocèse de Beziers ; après quoi il s’écrie, comme transporté d’admiration : Que peut-on penser sur cette espéce de déférence qui regnoit parmi ces petits animaux ?

Nous ne ferons aucune réflexion sur cette prétendue histoire, racontée par M. Barrés, Docteur en Médecine de la Faculté de Montpellier ; c’est une puérilité qui ne mérite pas la moindre réfutation.