Aller au contenu

Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/349

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

secours que j’en tirai, fut qu’insensiblement le Malade ne rendit plus de Vers Cucurbitaires. Enfin, au commencement du Printemps, après lui avoir donné une bonne prise de tartre émetique, je le mis dans l’usage d’une tisanne purgative & vermifuge, dont je lui fis prendre deux verres par jour pendant 40. jours. Il rendit quelques légeres portions de Vers pendant l’usage de cette tisanne. Son Ver ne travailla plus, & le Malade recouvra son embonpoint & sa bonne mine. Je lui conseillai alors d’aller prendre des Eaux Minerales qui sont à trois lieues d’ici, & qui purgent assez bien ; je lui en fis continuer l’usage pendant un mois, & par le secours de ces Eaux, il a rendu à trois ou quatre reprises, environ douze aulnes de Ver, comme le précédent, avec cette différence, que les deux derniers morceaux qu’il a rendus, dont l’un est de trois aulnes & demie, & l’autre de deux aulnes, ont diminué de la moitié de la largeur ; en sorte que le bout du