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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/359

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» J’ai examiné, continue tout de suite M. de Longchamp, un de ces Vers à la lueur d’une chandelle, & j’ai remarqué qu’en l’approchant de la lumiere, la chaleur le faisoit allonger de tout ce qu’il pouvoit. Sa peau au reste m’a paru alors très-unie & très-satinée dessus & dessous, comme à ses deux bords. Plus je le chauffois, plus il remuoit, & toujours du bout marqué chiffre 2. jusqu’à l’endroit marqué chiffre 5. Enfin je le mis si près de la lumiere, que la grande chaleur fit faire un mouvement au bout 1. que je n’avois jusques là, jamais vû remuer. L’autre bout s’y inclina, & la mort s’en suivit. Cette figure est celle que la trop grande chaleur lui fit prendre. »

Telles sont les Observations de M. de Longchamp sur le mouvement des portions cucurbitaires