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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/379

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let[1] fait mention d’un Ver semblable, que la Femme d’un Soldat rendit étant au Camp de Perpignant, & qu’il fit sécher pour le conserver. Thaddæus Dunus écrit, qu’une jeune Femme ayant été malade[2] trois ans d’un Ver plat, lui en envoya un morceau qu’elle avoit rendu, lequel étoit de plus de cinq aulnes de long ; que cela lui fit d’autant plus de plaisir, qu’il n’avoit encore jamais vu de ces sortes de Vers. Il ajoute qu’en 1571. cette Femme mourut, & rendit quelques jours auparavant, un autre morceau de Ver qui avoit plus de 20. aulnes, qu’on le lui montra après l’avoir fait sécher dans un four, pour le conserver.

Gesner dit en avoir lui-même rendu deux qui avoient treize coudées de long[3]. Quinzius rapporte dans ses Observations, qu’ayant purgé un Gouteux par précaution, pour prévenir les douleurs de la Goute, il lui fit rendre un Ver plat, à la

  1. Rondelet, lib. Dignos. Morb. cap. 17.
  2. Thadd. Dunus, cap. 25 Miscell. Medic.
  3. Gesner. lib. III. Epist. ad Fabric.