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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/489

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cin, voici comment il s’explique pages 35. & 36.

« J’ai, dit-il, traité plusieurs malades dans la peste de Nimegue, en 1636. & comme un an après la cessation de cette peste, on ne faisoit nulle difficulté de toucher les hardes des morts, & même de se vêtir de leurs habits, je n’ai point vu qu’il en soit arrivé à personne le moindre mal, quoique l’on ne craignît aucune des choses qui devoient être les plus remplies de ces prétendus corpuscules pestilentiels, Licet nullus fomitis locus intactus relinqueretur. »

Il assure avoir fait la même observation dans deux autres pestes où il s’est trouvé après celle de Nimegue, qui sont la peste de Montfort en 1637. & celle d’Utrech en 1655. & 1656.

Je pourrois joindre ici les témoignages modernes de plusieurs Médecins de Marseille, mais je me contenterai de celui de M. Mailhes. Ce dernier atteste qu’à Marseille on remuoit impunément les matelats sur lesquels venoient de mourir les