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Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/505

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enfin par l’urètre un petit Ver, qui avoit une tête pointue avec des cornes, & un corps couvert d’une écaille comme une Tortue. Jacques d’Alechamps fit sécher ce Ver, pour le conserver, & le montroit par curiosité à tous les Sçavans ; il le fit voir entr’autres, à Vidus Vidius le jeune, lequel en a fait la description comme d’une chose qu’il a vue[1].

Il n’y a constamment que les Vers sanguins qui ne causent point de douleur, & qui par conséquent sont plus difficiles à deviner ; ils nagent dans les vaisseaux sans se faire sentir.

A l’égard des Vers cutanés, comme les Crinons, les Bouviers, &c. on en peut connoître les signes par les effets que nous en avons rapportés au Chapitre troisième. J’ajouterai seulement ici que les Crinons se manifestent par des marques sensibles, lorsque l’on met le corps de l’enfant dans de l’eau tiéde ; car alors ils poussent à travers la peau une pointe qui les rend faciles à discerner. Nous parlerons des remedes

  1. Vidus Vidius junior, lib. 10. cap. 14. de curat. membratim.