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Page:Anet et Muhammad - Les 144 Quatrains d’Omar Khayyam, 1920.djvu/23

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Ignorant, ce corps matériel n’est rien, — le cycle des cieux, la face de la terre ne sont rien. — Fais attention, dans ce combat entre la mort et la vie, — nous sommes attachés à un souffle, et ce souffle n’est rien.


6.
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Ô mon cœur, suppose que tu as tous les biens de la terre. — Suppose que ta demeure ornée est pleine d’agrément. — Sois joyeux dans ce monde où tout naît pour mourir. — Suppose que tu y es assis deux ou trois jours, puis que tu te lèves.


7.