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Page:Anet et Muhammad - Les 144 Quatrains d’Omar Khayyam, 1920.djvu/61

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Personne n’a pu atteindre au visage du bien-aimé — avant d’avoir eu mille épines enfoncées dans sa chair. — Regarde le peigne : il a fallu découper le bois en cent morceaux — pour qu’il puisse caresser la chevelure d’un adolescent.


82.
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J’ai vu un libertin sur le cheval pie de la Terre. — Il n’était ni infidèle, ni musulman, ni riche, ni dévot. — Il ne croyait ni à Dieu, ni à la vérité, ni aux lois, ni à la certitude. — Mais qui dans ce monde aurait le courage de vivre ainsi ?


83.