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Page:Anet et Muhammad - Les 144 Quatrains d’Omar Khayyam, 1920.djvu/75

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Puisque la vie est éphémère, qu’importe qu’elle soit douce ou amère ? — Quand vient la fin, qu’importe que tu sois à Bagdad ou à Balkh. — Bois du vin, car combien de fois après toi et moi, — le croissant de la lune grandira pour mourir et renaître !


110.
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Prends la coupe et la cruche, ô toi qui captures les cœurs. — Va dans la prairie au bord du ruisseau. — Car, des adolescents élancés au visage de lune, — la Roue a fait cent fois la cruche et cent fois la coupe.


111.