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Page:Anglade - Les troubadours, 1908.djvu/322

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11. Éd. Zenker, no IX. Sur « les oiseaux dans la poésie et dans la légende » cf. un article de M. Savj-Lopez, dans Trovatori et Poeti, p. 245. Un troubadour postérieur, Arnaut de Carcassés, a composé une nouvelle où un perroquet joue le principal rôle ; pour faciliter un rendez-vous d’amour entre son seigneur et une châtelaine il met le feu à la tour du château : pendant le désordre et le tumulte qui s’ensuivent l’entrevue a lieu. Le « perroquet » d’Arnaut de Carcassés est d’une éloquence insinuante et surtout d’une merveilleuse activité. Cette nouvelle est d’ailleurs l’École des Maris. L’auteur l’a écrite pour « reprendre les maris qui veulent surveiller leurs femmes et pour les avertir que la meilleure précaution est de leur laisser la liberté ». Cf. Bartsch, Chr., c. 259 et suiv. Sur les oiseaux messagers d’amour dans la poésie populaire cf. Savj-Lopez, op. laud.

12. M. W. I, 224, Rayn., Ch., III, 318. Parn. occ., 181.

13. M. W. I, 224, Rayn., Ch., III, 321.

14. M. W. I, 226, Rayn., III, 324. Parn. occ., 185.

15. Parn. occ., 187. Gauvain est le neveu d’Arthur dans les légendes bretonnes. Sur les légendes épiques chez les troubadours voir Birch-Hirschfeld, Ueber die den provenzalischen Troubadours bekannten epischen Stoffe, Halle, 1878. L’ouvrage est incomplet, mais il n’a pas été remplacé.

16.

Per ma vida gandir
M’en anei en Ongria
Al bon rei N’ Aimeric
On trobei bon abric.
Raynouard, Ch., V, 342.

17. Sur Folquet de Marseille, cf. Hugo Pratsch, Biographie des Troubadours, Folquet von Marseille, Berlin, 1878.

18. Dante, Par., ch. IX, v. 88 et suiv. La ville dont il s’agit dans le dernier vers est Marseille ; Dante fait allusion au siège qu’elle soutint contre Brutus.

19. M. W. I, 319.

20. « Guillaume VIII [seigneur de Montpellier] avait épousé depuis Eudoxe, fille de Manuel Comnène. » Hist. gén. Lang., éd. Privat, VI, p. 61. La source de cette indication est dans la Chronique de Jaime Ier d’Aragon (ch. 1) qui ne donne pas d’ailleurs le nom de la princesse. Ce nom est donné par un compilateur moderne, Gariel, Series praesulum Magalonensium, 2e édit., p. 279 : et l’authenticité de la chronique est douteuse (Cf. Morel-Fatio, Grœber, Grundriss, II, 2, p. 118). Nous ajouterons qu’un de nos collègues, qui s’occupe d’histoire byzantine, ne croit pas à l’existence d’Eudoxie ou Eudoxe : la seule fille de Manuel Comnène a été mariée au marquis de Montferrat.

21. M. W. I, 324.

22. La Chanson de la Croisade contre les Albigeois a été éditée