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Page:Anicet-Bourgeois, Dumanoir, Brisebarre - La Fiole de Cagliostro.djvu/37

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CHAMPRIGAUX.

Votre tante à dix-huit ans.

REGINALD.

Ma tante !.. si jolie !

CHAMPRIGAUX.

Voilà ce qu’elle a été, ce qu’elle va être pour la seconde fois… Gardez le portrait, pour établir la comparaison..

REGINALD.

Oh ! oui, je le garde… Allons, monsieur l’élève de Cagliostro à l’œuvre !…

CHAMPRIGAUX.

Ah ! j’oubliais… Je vous ai promis de rendre la jeunesse à votre tante… mais non de lui rendre la mémoire.

REGINALD.

Comment ?

CHAMPRIGAUX.

Elle n’aura plus aucun souvenir du passé… elle ne vous reconnaitra même pas.

REGINALD.

C’est égal, allez toujours !… Eh ! mais à mon tour, je fais une réflexion… est-ce qu’un neveu peut épouser sa tante ?

CHAMPRIGAUX.

Ça ne se voit pas tous les jours… mais il est avec le pape des accommodemens.

REGINALD.

Soit… je m’arrangerai avec le pape, et j’épouserai ma tante… Mais…

Air du Dieu et la Bayadère.
Rendez-lui sa jeunesse.
CHAMPRIGAUX.
Comptez sur ma promesse.