— Sois rationnel, je te prie et laisse de côté tes appréciations invraisemblables. Cette jeune femme est-elle digne de foi ?
— Oh ! oui…
— Partage-t-elle les idées de son tuteur ?
— Elle les a en horreur. Cette jeune femme s’est évanouie, Sire, quand elle a appris l’attentat qui a été dirigé contre vous.
— Elles sont quelques centaines à qui ces choses arrivent. Hystérie simplement. Finis ton histoire et vite…
— Je ne peux pas, Sire… que votre Majesté daigne avoir un peu de patience. Je croyais l’intéresser.
— C’est ton amie, cette jeune femme ?
— Oui, Sire. Amie que je vénère de tout le respect et l’amour de mon cœur.
— Elle s’appelle ?
— Roma Sarepta, mais… ce n’est peut-être pas son nom…
— Qu’importe ! Elle est la confidente du Prince !
— Non. Il se méfie d’elle à cause de son amour pour… pour…
Alexis, qui jusqu’alors était resté assis, se leva, nerveux.
Georges, très rouge, balbutia :
— Pour l’Empereur.
— Trève de sottises ! que t’a dit cette femme ?