Aller au contenu

Page:Annales de chimie et de physique, série 6, tome 21, 1890.djvu/452

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
454
M. COUETTE.

Mais je crois qu’on pourrait réaliser un centrage excellent en s’appuyant sur la remarque faite plus haut (6) qu’au centrage parfait correspond un frottement minimum. J’ai eu soin de constater expérimentalement l’existence d’un tel minimum. Mais, comme l’application pratique de ce procède de réglage exigeait des modifications assez importantes dans l’appareil, et que d’ailleurs le défaut de centrage ne pouvait influer que sur les valeurs des constantes, et non sur l’allure générale des phénomènes mis en lumière par mes expériences, je n’ai pas cru nécessaire d’en entreprendre de nouvelles.

9. La mobilité du cylindre suspendu était assez grande pour qu’il ne prît une position d’équilibre qu’après un assez grand nombre d’oscillations et comme chaque oscillation simple durait environ vingt secondes, on n’attendait pas que l’aiguille fût arrivée au repos. On notait trois élongations successives sur le cadran inférieur, et l’on admettait comme position d’équilibre

Comme il eût été trop long d’amener cette position à coïncider avec le zéro du cadran inférieur, on comparait par des expériences préliminaires les écarts observés sur ce cadran avec les torsions (mesurées sur le cercle supérieur) qu’il fallait donner au fil, ou avec les poids qu’il fallait mettre dans les plateaux pour produire ces écarts. On a trouvé ainsi qu’une rotation de 50° de l’alidade déplaçait la position d’équilibre de l’aiguille de 38div,5 du cadran inférieur. Donc, dans les expériences faites sur le fil seul, il faut multiplier par les écarts observés sur le cadran inférieur pour obtenir la correction additive ou soustractive qu’on doit faire subir à l’angle de torsion lu sur le cercle divisé.

On a trouvé aussi qu’un poids de 0gr,6 déplaçait l’aiguille de 30 divisions ; on en a conclu que pour traduire