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Page:Annales de chimie et de physique, série 6, tome 21, 1890.djvu/462

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M. COUETTE.

visé, et, pour la ramener aux environs du zéro, il faut souvent modifier de 2gr ou 3gr la charge des plateaux, qui est alors seulement d’une quinzaine de grammes.

En recommençant bien des fois, on réussit enfin à voir l’aiguille à peu près fixe pendant la minute nécessaire à l’inscription des tours. Les points ainsi obtenus sont disposés assez irrégulièrement. En même temps on observe dans l’eau qui remplit l’appareil des espèces de palpitations, bien remarquables surtout quand la vitesse est d’environ 100 tours. Le niveau de l’eau dans le cylindre intérieur fait alors, par seconde, à peu près deux oscillations complètes de 2mm ou 3mm de hauteur.

Toutes ces perturbations disparaissent quand on augmente encore la vitesse. On ne les observe plus à partir de 127 tours.

Au delà de cette limite, les expériences sont aussi faciles que celles du premier groupe, et les points figuratifs se resserrent autour d’une droite inclinée dont l’équation formée par la méthode d’interpolation de Cauchy, à l’aide des douze expériences de cette région, est

Cette formule doit être considérée comme relative à la température de 16°,7, moyenne de celles des expériences. Les nombres qu’elle donne sont inscrits dans la dernière colonne du Tableau ci-dessus.

15. En résumé : 1o entre 0 et 56 tours par minute, le frottement sur le cylindre intérieur est proportionnel à la vitesse angulaire du cylindre extérieur, conformément à l’équation (10), qui est pour le cas actuel l’intégrale la plus simple des équations de Navier ;

2o Entre 56 et 127 tours, il augmente très rapidement, et il y a des perturbations ;

3o De 127 à 453 tours, limite des expériences, il croît