Aller au contenu

Page:Annales de chimie et de physique, série 6, tome 21, 1890.djvu/471

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
473
ÉTUDES SUR LE FROTTEMENT DES LIQUIDES.

férences de charge diminuent ainsi d’une manière lente et continue pendant l’expérience, et la précaution de fermer le manomètre au milieu de celle-ci fait connaître leurs valeurs moyennes.

23. Il n’est pas facile de trouver deux tubes de verre de même rayon. Voici généralement comment j’ai fait. En déplaçant une colonne de mercure dans un tube de verre, on découvre assez souvent une région dans laquelle la section présente un minimum ou un maximum et, par suite, des variations plus lentes que dans le reste du tube. C’est dans cette région que je détachais les deux fragments destinés à mes expériences, en ayant soin que l’un fût à peu près trois fois plus long que l’autre, et que leurs sections moyennes (appréciées par la longueur de la goutte de mercure) fussent aussi égales que possible.

La mesure du rayon était faite par un jaugeage au mercure, ordinairement avant la séparation des deux fragments. Par exemple, j’ai trouvé pour le tube qui a servi à la série d’expériences que je vais rapporter ci-après :

Poids du mercure 2gr,2477
Longueur du mercure 21cm,114
Température 15°,1

J’en ai déduit

Les longueurs des deux morceaux, mesurées au cathétomètre, étaient

24. Dans la première expérience du Tableau suivant, j’ai employé le manomètre à eau, et dans toutes les autres le manomètre à deux liquides.

Voici les données immédiates des expériences dans l’ordre même où elles ont été faites (février 1889) :