chemins de fer du Nord et de l’Ouest, est à peu près terminée,
ainsi que le pays qui s’étend au sud de Paris jusqu’à la Loire.
Le matériel de voyage se compose d’un théodolite-boussole permettant de mesurer la déclinaison et la composante horizontale, d’une boussole d’inclinaison, d’un trépied, d’un chronomètre de poche ou montre de précision à secondes, d’un compteur à pointage et d’une boîte d’aimants pour renverser l’aimantation des aiguilles d’inclinaison.
Le théodolite-boussole est représenté fig. I. Les cercles ont seulement 8cm de diamètre ; ils sont gradués en demi-degrés, et le vernier donne directement la minute. Le cercle horizontal est muni d’un équipage mobile autour d’un axe vertical qui supporte tous les autres organes. Une cage métrique, vitrée sur ses faces, renferme le cercle vertical et l’étrier sur lequel se place le barreau B. Le cercle vertical entraîne dans son mouvement une lunette L, et une pièce intérieure fixée à l’un des diamètres du cercle, parallèlement à la lunette. Cette pièce porte à l’une de ses extrémités un index en argent I ; sur la face extérieure duquel sont gravés trois traits verticaux équidistants ; sa face intérieure porte un seul trait, gravé exactement derrière le trait central de la face extérieure. La cage est surmontée d’un tube métallique terminé, à sa partie supérieure, par une monture munie d’un treuil T, auquel est attaché le fil de suspension du barreau. Ce treuil peut tourner autour de son centre et permet d’annuler et de mesurer la torsion du fil. Le barreau, de forme cylindrique, a une longueur de 65mm ; sa position dans l’étrier est déterminée par une petite goupille fixée en son milieu. Ses extrémités, au lieu de présenter des surfaces planes, ont une forme concave, et deviennent de véritables miroirs, grâce au poli de l’acier
