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Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1817-1818, Tome 8.djvu/144

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QUESTIONS

passant par l’origine ; cette loxodromie serait donc elle-même un méridien quelconque.

Si, dans cette même équation (IX), on suppose ce qui revient à supposer que le sphéroïde se réduit au plan de l’équateur, elle deviendra simplement

d’où

équation de la spirale logarithmique, ainsi que cela doit être.


QUESTIONS RÉSOLUES.

Démonstrations du théorème de géométrie énoncé à la
page 580 du VII.e volume de ce recueil ;

Par M. Frégier, ancien élève de l’école polytechnique,
et M. Vecten, ancien professeur de mathématiques spéciales.
≈≈≈≈≈≈≈≈≈

Théorème. La somme des distances des trois sommets de la face hypothénusale d’un tétraèdre inscrit à une sphère au plan d’un grand cercle quelconque est égale à la distance du sommet opposé du tétraèdre au plan du même grand cercle.

M. Frégier, à qui l’on doit la découverte de ce curieux théorème le démontre à peu près comme il suit :