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Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1817-1818, Tome 8.djvu/169

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DANS LA GÉOMÉTRIE.

Pour en venir présentement à l’objet particulier de la lettre de M. Poncelet, je m’empresse de reconnaître la supériorité de ses méthodes et de déclarer que, sans oser affirmer que la géométrie analitique ne puisse parvenir jusques-là, il me paraît au moins très-douteux qu’elle puisse y atteindre d’une manière facile. On ne peut donc que faire des vœux pour que l’auteur, après avoir aussi vivement piqué la curiosité des lecteurs, veuille bien enfin la satisfaire complètement, en faisant connaître les théories sur lesquelles reposent ses ingénieuses et élégantes constructions. On doit désirer, en outre, que M. Poncelet ne borne point là ses recherches ; et qu’il pousse aussi avant qu’elles en seront susceptibles des spéculations desquelles il a déjà obtenu un succès aussi remarquable.

De mon côté, je ne négligerai aucune des occasions que mes courts loisirs pourront m’offrir, pour multiplier les exemples du genre d’application de l’analise à la géométrie que je cherche à faire prévaloir ; et j’ose croire que la diversité de nos méthodes ne fera jamais naître d’autre rivalité entre nous que celle du zèle pour l’avancement de la science.


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