Aller au contenu

Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1817-1818, Tome 8.djvu/22

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
18
CONDITIONS.

9. Mais trois forces ne sauraient être en équilibre qu’autant que l’une d’elles est égale et directement opposée à la résultante des deux autres ; ce qui exige que ces dernières puissent se composer en une seule, et qu’elles soient conséquemment dans un même plan : et, comme ce plan sera aussi celui de leur résultante, à laquelle l’autre force doit être égale et directement opposée, il s’ensuit que, pour que ces forces puissent se faire équilibre, il est nécessaire, avant tout, qu’elles soient situées dans un même plan.

10. Il faut donc que les trois forces appliquées respectivement en auxquelles nous avons réduit le système primitif soient dans un même plan, lequel ne saurait être autre que le plan même du triangle examinons donc ce qui résulte de ces conditions.

11. Si la résultante des trois forces appliquées en est dans le plan on pourra toujours décomposer cette force en deux autres, dirigées suivant et d’où il suit que, si l’on décompose cette résultante, ou, ce qui revient au méme, les forces appliquées en en trois autres, la première suivant la seconde suivant et la troisième suivant ( étant l’origine des coordonnées), il faudra que cette troisième force soit nulle.

12. Cette décomposition est facile. Ajoutons à la force la force dirigée comme elle suivant et appliquons en suivant une direction opposée, deux autres forces et ce qui détruira l’effet de la première, et ne changera conséquemment rien à l’équilibre ; à cause de la force suivant et la force perpendiculaire à cette droite, dans le plan des se composeront en une seule force, dirigée suivant Pareillement, la force suivant et la force perpendiculaire à cette droite, dans le plan des se composeront en une seule force dirigée suivant enfin, la force se composera avec en une seule force dirigée