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Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1824-1825, Tome 15.djvu/94

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Théorème de M. Gergonne.

Si, par les extrémités de la base d’un triangle quelconque (fig. 8), on mène vers son sommet des droites de longueur arbitraire et respectivement parallèles aux côtés et que par les points et on mène, parallèlement à et des droites concourant en les trois droites et concourront en un même point.

Démonstration. Nous démontrerons ce théorème à l’aide de la géométrie analitique, parce que c’est ainsi qu’après en avoir pressenti la vérité, nous nous le sommes démontré à nous-même, et parce qu’à tout prendre, cette forme de démonstration en vaut bien une autre.

Soient faits Soit pris l’angle pour angle des coordonnées positives, de manière que l’axe des soit dirigé suivant et l’axe des suivant les équations des divers points que nous venons de considérer seront

Pour CPour APour B

Pour PPour QPour D


    avancé à la page 147 du même volume, que personne avant lui n’avait découvert la loi de la série qui donne la longueur de la tangente en fonction de l’arc correspondant, attendu que ce sujet a été traité, avec tous les développemens désirables par M. Lacroix, dans son Traité de calcul différentiel et de calcul intégral, 2.e édition, tom. I, pages 254-257, n.os 90-93. Nous nous empressons de réparer ces omissions et ces erreurs, que nous eussions mieux fait de signaler en leur lieu, en mentionnant ici les remarques de M. Querret.

    J. D. G.