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Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1825-1826, Tome 16.djvu/218

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avons déjà usé, dans l’article sur les polyèdres rappelé plus haut ; de telle sorte que les démonstrations puissent se servir réciproquement de contrôle.

Nous croyons superflu d’accompagner ce mémoire de figures, souvent plus embarrassantes qu’utiles, dans la géométrie de l’espace ; figures que nous ne pourrions d’ailleurs offrir que sous un aspect unique et individuel au lecteur qui pourra, au contraire, les construire et façonner à son gré, si toutefois il en juge le secours nécessaire. Il ne s’agit ici, en effet, que de déductions logiques, toujours faciles à suivre, lorsque les notations sont choisies d’une manière convenable.

§. I.
Notions préliminaires.

1. Deux points, distincts l’un de l’autre, donnés dans l’espace, déterminent une droite indéfinie qui, lorsque ces deux points sont désignés par et peut être elle-même désignée par



1. Deux plans, non parallèles, donnés dans l’espace, déterminent une droite indéfinie qui, lorsque ces deux plans sont désignés par et peut être elle-même désignée par

2. Trois points donnés dans l’espace, ne se confondant pas deux à deux et n’appartenant pas à une même ligne droite, déterminent un plan indéfini qui, lorsque ces trois points sont respectivement désignés par peut être lui-même désigné par



2. Trois plans, non parallèles deux à deux dans l’espace, et ne passant pas par une même ligne droite, déterminent un point qui, lorsque ces trois plans sont respectivement désignés par peut être lui-même désigné par

3. Un plan peut aussi être déterminé dans l’espace par une droite et par un point qui ne



3. Un point peut aussi être déterminé dans l’espace par une droite et par un plan dans le-