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Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1825-1826, Tome 16.djvu/70

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ront respectivement entre elles dans le rapport constant du sinus d’incidence au sinus de réfraction.

Soient donc un quelconque des points de la courbe séparatrice, et les pieds des normales abaissées de ce point sur les deux trajectoires ; et supposons que le rapport du sinus d’incidence au sinus de réfraction soit celui de à on aura d’abord

(1)

De plus, parce que les droites menées du point aux deux autres sont respectivement normales aux courbes auxquelles elles se terminent, on aura aussi

(2)(2′)

différentiant ensuite la première de ces trois équations, et ayant égard aux deux autres, on trouvera en outre

(3)

équation évidemment comportée par les trois autres ; mais qu’on pourra substituer avec avantage à l’une ou à l’autre des équations (2) et (2′) y lorsque la courbe séparatrice sera donnée. On voit que, dans ce système d’équations, et figurent de la même manière que et et l’on n’aura pas lieu d’en être surpris, si l’on considère que, le rayon réfracté étant pris pour rayon incident, celui-ci devient rayon réfracté, et vice versâ. Il en résulte que, la courbe séparatrice étant donnée, le problème où l’on cherche la trajectoire orthogonale des rayons incidens, à l’aide de celle des rayons réfractés n’est pas différent de celui où il s’agit de déterminer cette dernière quand l’autre est donnée.