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Page:Annales de pomologie belge et étrangère - 7.djvu/91

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chair. Le sillon est large et peu profond, excepté proche du pédoncule qui est très-court et occupe une cavité profonde. Le point pistillaire est petit, brun, pointu, saillant, ordinairement placé au sommet d’une petite éminence charnue. La chair, blanc-jaunâtre, légèrement colorée autour du noyau, est fine, fondante ; son eau est abondante, sucrée, d’un arôme des plus agréables.

Le noyau est moyen, ovale ; il se termine en pointe très-allongée et acérée ; les joues sont convexes, rugueuses ; les arêtes du ventre sont obtuses, crénelées, divisées par un sillon étroit et profond ; celles du dos sont obtuses, peu saillantes et peu divisées.

Cette bonne pêche mûrit au commencement de septembre en espalier et vers la fin du mois en haut-vent.

L’arbre est assez vigoureux et très-fertile ; les jeunes rameaux sont verts, colorés de rouge du côté du soleil. Les feuilles sont étroites, allongées, pointues, minces ; leur serrature est fine et régulière. Le pétiole est très-court, largement canaliculé, vert clair ; sur quelques semis, il supporte deux petites glandes reniformes, concaves dans leur centre, jaune clair. On cite, comme exemple, de la vigueur de ces arbres de semis, des pieds plantés depuis 20 à 30 ans, et couvrant de leurs branches, jusqu’à cent mètres carrés de murs.

Alexandre Bivort.