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ZEND-AVESTA : VENDIDAD. — FARGARD 8


76(242). Ainsi on déposera un premier faisceau sur la terre à une fratare-vîtasti en avant du feu brûleur de Nasu"" : puis on le portera en avant et on le dispersera, pour qu’il s’éteigne plus rapidement. 77 (215). On déposera un second faisceau sur la terre, à une fratarevîtasti en avant du feu brûleur de Nasu ; puis on le portera en avant et on le dispersera, pour qu’il s’éteigne plus rapidement. On déposera un troisième faisceau sur la terre, à une fratare-vîtasti en avant du feu brûleur de JN’asu ; puis on le portera en avant et on le dispersera, pour qu’il s’éteigne plus rapidement.

(tn déposera un quatrième faisceau sur la terre, à une fratare-vîtasti en avant du ïcu brûleur de Nasu ; puis on le portera en avant et on le dispersera, pour qu’il s’éteigne plus rapidement.

On di’posera un cinquième faisceau sur la terre, à une fratare-vîtasti en avant du feu brûleur de Nasu ; puis on le portera en avant et on le dispersera, pour qu’il s’éteigne plus rapidement.

On déposera un sixième faisceau sur la terre, à une fratare-vîtasti en avant du feu brûleur de Nasu ; puis on le portera en avant et on le dispersera, pour qu’il s’éteigne plus rapidement.

i-ivi ! du feu impur par huil iûliTiiieiliaires d’uue impuretù de plus en plus atténuée, représentera le premier feu rendu à sa pureti première et pourra entrer dans la composition de VAtas/i Bahrâm.

Le procédé employé aujourd’hui pour la purification des feux dilfère du précédent, quoique suivant le même principe. On tient un plateau métallii]ue percé au-dessus du feu à purifier : on a mis sur ce plateau des copeaux et de la poussière de bois de santal, qui s’enflamment à la chaleur du feu, sans contact direct. Du feu ainsi créé on en tire un autre par le même procédé et ainsi de suite ù neuf reprises : le neuvième feu sera pur (Dosaboai I-’ramji^ Histonj of llic l’arsis, II, 213). 75. Peut-être << dans la terre » : d’après les Hivàyats, encfTet, on creuse des trous dans la terre, à un empan l’un de l’autre, afin de recevoir ces feux [âsta^h’i m’id merdi mynna airinjal nuh giiiradàl kai’iden az rjuwadàl â gutradiilynh vrd/j.il hrxli hrin naskekct ; Rivàyat pazend, 5 a).

76. Sic. Lire : « du précédent •> : le texte étant donné en abrégé dans les manuscrits on a répété machinalement le premier terme qui ne convenait qu’une fois. Fratare-vilasli : peut-être" une grande TÏtasti ». Les mesures tirées des dimensions des membres sont naturellement variables : il y avait sans doute une grande vitasii, une moyenne et une petite : cf. Farg. l., 8. On peut aussi considérer fr.il.nre comme une préposition indépendante : « en avant •> : ainsi l’entend le Itivàyat précédent, puisqu’il prescrit une distance d’une vitasii. T. II. 18