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ARD YASHT. - YASHT 17

Ashi Vafiuhi’ (*Arti Variuhi ; Ashish-vang, Ahlishcang, Ardishmnr /)-, « la Bonne Ashi », ou sans épilhète Ashi, *Arti {A/d, Ard), est la divinité qui préside au 25’ jour du mois : elle symbolise « la richesse qui vient de la vertu » [tûvdnigih min frârûnih, Yasna LX, note 7). Elle apporte aux hommes vertueux tous les biens de la terre, des eaux et des airs (Yasna LX, 4 ’ : cf. LU, 1). Elle protège ceux qui se servent de leur fortune pour le bien d’Ahura et des fidèles [Nérioscng/i, Yasna 1, note 56). Elle est invoquée avec Pârendi, la déesse des trésors cachés (Sirvza, 25). Par elle, tout ce qu’un fidèle donne revient h usure en sa maison ; c’est elle qui veille sur le Trésor des justes, c’est-à-dire sur le Trésor céleste où les bonnes œuvres des fidèles sont déposées et fructifient. Elle est la fortune de la maison, de la maison terrestre du fidèle et de sa mai- 1. L’origine du mol Ashi est oljscure. On est tout d’abord porté à en faire une abslraclion féminine d’Aslia : mais le nominatif féminin d’Aslia serait ’Aslù Aslii ; le nominatif Asliisb *Artîsli prouve que l’on n’a pas afTaire à un féminin d’Aslia Ar-ta, mais à une formation parallèle, avec le suffixe abstrait ti : Ar-ti : le sens propre du mot est « faveur, bienfait » [upakriti, Yasna IX, 3, note 8). C’est l’abstrait de ar « faire » (au sens de «bien faire»), et asbisU erenâvi, pour *ar-tisl» ercnàvi, se trouve bien calqué, quant au sens radical, par le sanscrit de Néryosengh : vpalirilim rahrishc.

2. A.s/us/ivang, avec la cori’uption Arshasntuj [infm 0, n), est une pure transcription du nominatif zend ; Ard’ishvanri (> ?,{. Va transcription de la forme primitive ; dans AhHs/imn(jc premier membre est à ’Arlisti ce que Pahlav est à Pailliava, 3. « Les vertus d’Ashi » (Asliôisli liaè’-liaza).