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Page:Annuaire encyclopédique, IX.djvu/884

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(-i7S9v)

SIEGE

C 17600

les non-valeurs ; et à ; réunir l’immense artillerie nécessaire pour entreprendre le siège dé Paris. Le 1er mai, l’armée était au ; complet et pourvue ; de tout : elle avait treize régiments de cavalerie, ! ■y.compris là -gendarmerie, et eiriquante-fsept !batteries de canons, ’ de mitrailleuses et d’obu- ! , siers de montagne. sCharètte ;était accouru javec ;

; sà légion ; Galhelineàû avait été autorisé à for- !

mer un nouveau corps dé volontaires ; et beau- ;coup d’officiers de la garde mobile, n’ayant plus de commandement ;à : exercer, avaient formé plusieurs compagnies pour combattre comme de simples soldats. ’■-■ -

; Vers la fin de mars, l’armée était massée,

comme nous l’avons dit, àSatory, aveçjde fortes avant-gardes du côté deparis ; caril fallait avoir l’œil au guet.. On connaissait à Versailles lès préparatifs militaires qui sé faisaient dans là capitale. Le 25, un/assez fort détachement t’insurges arrivait, jusqu’aux abords de Châyille ; d’autres délachéirieûts se montraient sur diffé-/ rents points. Le 27 inars, ! le général VihPy jugea prudent de doubler, tous les postes entre Paris et Versailles ; et de s’éclairer par d’incessantes patrouilles de cavalerie. -,

Dansles journées du 31. mars et du -4™ avril, le comité central fit, sortir de Paris beaucoup de bataillons, : et !particulièrement du côté dé Ruëil, de Nanterre et de Puteàux, Les troupes de Versailles s’étant avancées. de : ’ leur côté ; les/ fédérés barricadèrent fortement le pont de Neùiily. L’armée de Tersailles ; était alors de 50,000 hommes, et M. Thiers jugea que le moment était venu de donner une leçon aux fédérés.’

Le ■ !■« avril, . ; un décret’modifia le/haut j personnel militaire de Ia.commune. Le titré elles

fonctions de général en çhpf, furent supprimés ; on mitBrunel.en disponibilité ; Eudésfut délégué à la guerre, ; Bergeret à l’état-major de là garde nationale, et Duval au commandement militaire de l’exrpréfecture de police. Le ; lendemain, 2 avril, Clusëret, Français naturalisé Américain, qui avait obtenu le grade dé général dans la guerre de sécession, fut nommé, par la commission militaire g délégué à la guerre ; conjointement avec Eudes, pour entrer immédiatement en fonctions, . nomination qui reçût, le 3 avril, l’approbation de la commune ;

On s’était demandé à Tersailles si les hibuvéments que nous avons signalés tout à l’heure n’étaient pas destinés à attirer l’attention sur là rive, droite pour masquer une grande sortie qui serait dirigée par Issy, . Vanves et Montrouge, contre le siège. de l’assemblée et du gouvernement. Mais le généra !Vinoy s’étant assuré, le 2 au matin, qu’il ne se préparait rien de sérieux sur la rive gauche, dirigea vers le rond point des Bergères, -deux brigades, dont jTune passa par Rueil et/Nanterre, l’autre par VaûcressonetMpiitretout 5 ; la/brigade de.cavalerie

Gallifet éclairait ce mouvement sur la ; gauche. Plusieurs bataillons t’insurges occupaient/à Goùrbèvbiè la caserne, /le grand’ rond^point de la statué !et d’autres p’ositipûs. Dès rièûf hèurésj ; trois régiments de ligne, et un/rêglment de mariné se /montrent tout à coup en âvàht, de Çpur ?bevbie. Onnàrlemérite ! niais ; sans i^suljat/j’.uii coup de cànpn part ’bientôt dû Mpnt-Talëri en>.. La lutté commence, la guerre civile ést..engagéé l’Les troupes du /gouvernement ; et les.m.ar rins se précipitent ; les insurgés, se défendent avécachàrnerïiént. ; ! mais leurs barricades sont forcées ; la/caserne.est enleyéëpar les/marins. ; les soldats, maîtres de Cpurbeyoie, s’élàncêrit par la descente qui aboutit au pont de Neuilly, et’prennent là’bârricadé qui s’élevait en.âyant de ce pont, pendant que les’insurgés se retirent, derrière la barricade formidable ètablie.à l’autre extrémité, ; !<iL’exaspération des spMâts/y-y/dit

;M. ; Thièrs dans sa circulaire dû^ ;2’ayri ! tr-Jtait

extrême ;’et s’est surtout ; manifestée/cbniré"jleS déserteurs qui ont été’ reconnus, » Les/insurs gës, dé leur côté, ; avaient tué lèchirurgien///èn chef Pasquier, qui s’était avarice, seul et.sans : armes, trop près de leurs positions..// >//..’ ; Une grande agitation se manifesta dans/Paris àlanoûvêllede eè preiriiér échec ; la commune,

décréta d’accusation lès membres du’gouverne- ;
môrit, et dès mesurés énergiques furent prisés/

jcontre les suspects (V. l’appendice)., Uné^prp-

; elaïriatibri officielle, ■ ;placardée/sur jèsmuré d, e ;
; Paris ; reprochait aux Vefsàillais d’avoir NATTÂT ;/

QÙÉ-. j« : lisent-bombardé.Neuilly, disait !à, j5rp-v Mamatibn’ ; un village^^ i.inoffensif. Lescbbùansdé ;. iCharetté, lèsivènclëèris’ dé/Gàtbèiinèau, !les : ;Bre^, .

! tpnsr dè : Troehù, les ’igéndàraeX’àe ;’Yâïeâ&./sç.. :, sont rués sur nous ; ! ;» V ./ ! ;, ;, / ; ;/ ;-, ’ :.
Le comité"’ central rie voulut’pas. rester ! sous ;

le coup de cet échec. Il fut : résolu, qu’on s’avany. icerait dès lé3 àii ttiatin" contre Tersailles, et !-pendant toute là nuit les bataillons dé marche, portant dés vivres pour deux jours, traversèrent, -, Paris ; se dirigeant, lôs uns vers. Neuilly ;.les ’ autres, vefslè ?’-forts du ’Sud, en/criàrit^.Vive la, ; commune ! à Versailles ! à Versaillesfilsètaient., suivis d’ûiie multitudéde ’ybitûres, / dé’/tapis-r ; sières, ; ; dë-dillgèriçes ’et’d’pmnibùs/chargësfde, ; munitions. C’était ûnèarmëé déiot ;OBÔ ; l !bpK, més : ’ qu’i’sè précipitait, ." traînant /â’sa/suite/ 20.0/ ; piôcës.de éaribri.-’ ; ;.’■'.’ ' ^ ’..-, .’.'., — ; ’ ;. ;’/ ;.., ;-, ■

Bèrgerét, àécbridé j)arFlouréri’s, dèyàit^ âyée /

une partie dé ces forcés, se porter pàr-Rueil.gû.r, Versailles ; Un autre corps, sous les, ordres dé-.

Puval ; devait s’y dirigerez même temps.parlé

bas/Méudon, Chàviîlô et Yifbîlây !, eiï ^appuyant, sûr le fort d’Issy, tandis qu’une, troisième. -colonne, s’appuyant sur lè’forl de" yanyès, /dëyait, :

— s’y. ; rendré’ ëh-ëùivant la routé, de Cl.àn>a1’t, : yjlîa-Coub’lay ètVélisy. "’.", ,/, /rv

Pendant’quéce lTip^e■’rà".o’uyèmepi’i^^lCç :QHlV