a désigne le manuscrit de Tours.
b désigne le manuscrit de Paris, Bibl. Imp., Sorbonne, 450.
(Nous n’avons pas emprunté de variantes au manuscrit de Turin ni au manuscrit de Paris, B. Imp. F. Fr. 1451.)
P. 2, v. 12 et 13 :
Che fu à Pentecouste, le haut jor enforciés,
C’à Paris tint sa cort Karles o le vis fier.
Ces deux vers, on le voit, sont alexandrins. Il s’en
trouve un certain nombre de la même mesure dans le
manuscrit de Tours. Le manuscrit b de Paris nous a
aidé à les rétablir presque tous dans le mètre de dix
syllabes ; mais ici, au début du poëme, il ne nous offrait
qu’une version remaniée en vers alexandrins. Par
une singulière coïncidence, le manuscrit de Turin,
qui ne paraît pas cependant une copie de celui de
Tours, reproduit aussi les deux alexandrins, quoique
la tirade dont ils font partie soit en vers de dix syllabes.
On pourrait lire ainsi ces deux vers en les restituant :
A Pentecouste, le haut jor enforcié,
Tint sa cort Karles à Paris la cité,