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Page:Anonyme - Macaire, chanson de geste.djvu/585

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Notes.

P. 159, v. 21 : hom de conseil plus grant.

Aspremont, ms. La Val. 123, fol. 1 r°, col. 1 :

Karle apparut qu’il iert de conseil grant.

P. 161, v. 1 :

Qui en vos se fie, bien puet estre certains.

J’ai à peine besoin de dire que qui en ne doit former qu’une syllabe. Les exemples de ce genre abondent, et ce serait vouloir renchérir sur les meilleurs trouvères que de ne pas s’en autoriser.

P. 161, v. 4 :

En vos auroit éu boins chapelains.

Ce tour est très-fréquent dans nos anciens poëmes :

En Rocoul ot mervillous chevalier.

(Raoul de Cambrai, p. 114.)

P. 161, v. 6 : Ce dist li dus Naimon.

Il faudrait Naimes, je le sais, mais je sais aussi que la chanson de Roland elle-même contient des licences de ce genre.

P. 161, v. 19 : por en faire son bon, locution bien connue, et particulièrement employée quand il s’agit de désirs amoureux.

P. 161, v. 21 : desevroison. (Gui de Bourgogne, p. 30.)

P. 163, v. 3 : entresi que. (Fierabras, p. 51, etc.)

P. 163, v. 10 :

L’emperéor et dire et conter.

Je maintiens cette locution si fréquente et dire et conter, en dépit de l’hiatus, qui ne fausse point le vers, selon moi, ainsi que je l’ai déjà dit ci-dessus (note sur le vers 23 de la page 7). Rien ne serait plus facile d’ailleurs que de substituer ici au mot conter le mot