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Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/101

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À ce moment, son père le fit appeler et lui dit :

« Vous allez partir en avant avec votre mère.

— Pourquoi ne partirions-nous pas tous ensemble ? — balbutia I-Toreng.

— Parce qu’il faut que je mette le nouveau mandarin au courant des affaires ; il est donc impossible que nous partions ensemble.

— Alors, je partirai, » fit I-Toreng, docile.

Mais il alla trouver sa mère :

« Mon père désire que nous partions avant lui, cela vous convient-il ?

— Certainement, — dit-elle, — je ferai comme il voudra. »

I-Toreng se hâta de faire ses malles où il entassa ses objets préférés ; puis il revint à sa chambre, et, là, le cœur lui faillit, il pleura et se désespéra.