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Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/139

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Le mandarin, entouré de courtisanes, se livrait à l’orgie avec ses amis, mangeant, buvant, chantant. I-Toreng, cependant, rôdait autour de la maison, cherchant quelque moyen de s’y introduire. Les portes étant gardées, il résolut de se servir des fenêtres. Appelant alors un de ses serviteurs, caché près de là, il le pria de l’aider à gagner une fenêtre ouverte. Le domestique le souleva jusqu’à l’appui et I-Toreng fut de nouveau dans le palais.

Il se glissa dans l’une des salles où se tenait la fête. Le mandarin de Oun-Pong, nommé Yong-Tchang, se trouvant à côté d’I-Toreng, celui-ci demanda :

« J’ai faim, ne pourriez-vous me faire avoir quelque chose ? »

Yong-Tchang appela une des courtisanes et lui dit d’apporter