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Page:Apollinaire - Le Poète assassiné, 1916.djvu/251

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LE POÈTE ASSASSINÉ

balançait un grand couteau posé sur sa main ouverte le lança de telle façon qu’il vint se planter dans la bouche ouverte de Croniamantal. D’autres hommes firent de même. Les couteaux se fichèrent dans le ventre, la poitrine, et bientôt il n’y eut plus sur le sol qu’un cadavre hérissé comme une bogue de châtaigne marine.