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Page:Apollinaire - Le Poète assassiné, 1916.djvu/277

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IV

Dans le couloir, les graffitti sotadiques et les noms illustres me remplirent de dégoût, mais l’orgueil d’être désormais l’allié de l’horrible maison des Tyndarides m’emplit alors et je ne pus me retenir d’écrire au crayon :

j’ai cocufié le cygne

Après quoi, plein d’inquiétude et ne pouvant plus supporter l’atmosphère de cette maison souterraine, où rien n’était surnaturel certes, mais où tout était si nouveau pour moi, je voulus retrouver la sortie sans que personne m’eût rencontré. Mais je m’égarai, car au lieu de revenir dans les appartements que j’avais traversés je me trouvai bientôt et tout tremblant dans une grande salle où sur une estrade à trois marches se trouvait un