Un homme politique voulut savoir à quel parti allaient ses sympathies.
« À tous, répondit l’Éternel, et à aucun, car ils sont comme l’ombre et la lumière et doivent vivre ensemble sans que rien puisse changer. »
Il arriva qu’on lui raconta l’histoire de Napoléon :
« Sacré Bonaparte ! s’écria Justin Couchot. Il ne cesse de gagner des batailles, d’être vaincu et de mourir à Sainte-Hélène. »
Et comme quelqu’un, étonné, le questionnait sur la mort, il s’en alla à petits sauts, disant :
« Des mots, des mots ! Comment voulez-vous mourir ? On est, cela suffit ; on est comme le vent, la pluie, la neige, Napoléon, Alexandre, la mer, les arbres, les villes, les fleuves, les montagnes. »
Le monde entier et toutes les époques étaient ainsi pour lui un instrument bien accordé que son unique main touchait avec justesse.
Justin Couchot disparut il y a un an et l’on n’a jamais pu savoir ce qu’il est devenu. Les autorités,