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Page:Apollodore - Bibliothèque (éd. Clavier), vol. 1.djvu/234

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d’Augias, ni celui de l’Hydre, lui ordonna pour le onzième de lui apporter les pommes d’or du jardin des Hespérides. Ces pommes étoient, non dans la Lybie, comme quelques-uns le disent, mais auprès de l’Atlas dans le pays des Hyperboréens. Junon les avoit données en présenta Jupiter lorsqu’il l’épousa. La garde en étoit confiée à un dragon immortel et à cent têtes, fils de Typhon et de l’Echidne qui avoit toutes sortes de voix. Elles étoient aussi gardées par les Hespérides Æglé, Erythie, Hestia et Aréthuse. Etant parti pour cette entreprise, il rencontra près du fleuve Echedore, Cygnus fils de Mars et de Pyrène, qui le défia au combat. Mars voulut prendre la défense de son fils et combattre Hercule ; mais la foudre tomba au milieu d’eux, et les sépara. Hercule passa ensuite par l’Illyrie, et se rendit vers le fleuve Eridan, où il vit les Nymphes filles de Jupiter et de Thémis, qui lui indiquèrent la demeure de Nérée. Hercule l’ayant trouvé endormi, le lia, et quoiqu’il prit toutes sortes de formes, il ne le lâcha point qu’il ne lui eût dit où il trouveroit les pommes d’or et les Hespérides. Il prit ensuite son chemin par la Lybie ; elle étoit gouvernée alors par Antée, fils de Neptune, qui forçoit les passants