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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 3.djvu/201

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cule du soir et l’aurore du matin allongent la durée du temps pendant lequel on est éclairé par la lumière solaire. On conçoit que l’observation de ces phénomènes a dû faire naître de bonne heure l’idée d’y chercher la mesure de la hauteur de l’atmosphère terrestre.

Fig. 146. — Mouvement de la courbe crépusculaire.

Supposons que la Terre soit figurée par le cercle de rayon OA (fig. 246), que son atmosphère soit limitée par la circonférence CDEF. Il est évident que lorsque le Soleil sera descendu au-dessous de l’horizon AB du lieu A, il n’éclairera plus qu’une portion de l’atmosphère. Ainsi quand le Soleil sera en S, si on imagine un cône tangent à la Terre et ayant le Soleil pour sommet, toute la partie de l’atmosphère située au-dessous de SC cessera d’être éclairée pour l’observateur placé en A, et la partie CDEF seule le sera encore. Plus tard, quand le Soleil sera en S′, il n’y aura plus d’éclairée que la partie DEF ; plus tard encore, que la partie EF ; enfin, quand le Soleil