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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 3.djvu/280

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ments nécessaires et faire une révolution entière autour de l’axe sans être gênée en rien par les pièces qui retiennent la première. La lunette inférieure L′ est en partie cachée derrière le cercle ; elle est excentrique ; elle n’a ni vernier ni quadruple alidade, mais elle est munie des mêmes montures et des mêmes rappels que la lunette supérieure, dont elle a d’ailleurs les dimensions.

Le pied qui supporte l’appareil (fig. 250, 251 et 253) est soutenu par trois vis, qui pénètrent dans trois rayons sur lesquels est placé le cercle azimutal. Une vis de pression d sert à fixer l’alidade sur un point quelconque de la division de ce cercle ; lorsque la vis d est lâchée, la tête e d’un pignon sert à conduire l’alidade sur le point qu’on veut du cercle azimutal, tandis qu’on dirige la lunette sur l’objet qu’on veut observer ; la vis latérale qu’on voit à côté, sert à serrer plus ou moins le pignon moteur contre les dents qui sont à la circonférence du cercle azimutal.

La colonne cylindrique f renferme l’axe de rotation de l’appareil autour de la verticale. Cette colonne est terminée par une traverse gg à laquelle s’attache, aux moyens de deux vis hh, le carré ou double équerre ilm, qui sert de soutien à l’axe de rotation horizontale nn. Cet axe de rotation est traversé perpendiculairement par un canon pp qui renferme l’axe du cercle répétiteur. Ce dernier axe aboutit au centre de la surface la plus éloignée du tambour qq, où il est terminé par une vis qu’on voit dans la figure 255.

Le tambour qq, placé entre les montants de la double équerre, est une espèce de roue creuse qui est remplie