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Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 3.djvu/393

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La Lune sera dite en opposition lorsque sa longitude différera de celle du Soleil de 180°.

Lorsqu’on a à parler à la fois de la conjonction et de l’opposition, ces deux points prennent le nom de syzygies.

Nous aurons aussi à considérer les points situés à 90° de distance du Soleil à l’orient ou à l’occident ; à ces époques, la Lune passe au méridien à peu près à six heures du matin et à six heures du soir, et on dit qu’elle est dans ses quadratures.

Les quatre points situés à 45° de distance de la conjonction et des quadratures, des quadratures et de l’opposition, sont appelés les octants.

Le temps dont la Lune a besoin pour prendre successivement toutes ces positions, se nomme une lunaison.

Déterminons chaque jour au moment du passage de la Lune au méridien, comme nous l’avons fait quand il s’agissait du Soleil (liv. vii, chap. iv, t. i, p. 257), l’ascension droite et la déclinaison de notre satellite, et nous pourrons porter sur un globe, où la courbe écliptique est déjà tracée, ses positions successives. Nous verrons ainsi que la Lune est tantôt au midi, tantôt au nord de l’écliptique, que ses latitudes sont tantôt australes, tantôt boréales.

Le point de l’écliptique par lequel passe la Lune, quand elle va du midi au nord de ce plan, s’appelle le nœud ascendant. Le point de l’écliptique qu’elle traverse en passant du nord au midi de ce même plan, se nomme le nœud descendant. Ces nœuds, analogues aux équinoxes solaires, ne sont pas fixés dans le ciel ; il y a plus, ils ne sont pas diamétralement opposés, ils ont un mouvement