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Page:Ardel - Coeur de sceptique.pdf/208

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fonde de rester, de ne point abandonner le trésor qu’il possédait enfin, de ne pas quitter sa jeune fiancée avant d’avoir entendu lady Evans lui promettre aussi que Lilian deviendrait sienne.

Mais l’impossibilité de manquer à la parole donnée à Genève lui apparut en même temps.

— Je suis attendu, ma Lilian, et il est trop tard maintenant pour que je puisse me dégager de ma promesse… Mais je serai bien vite de retour… Vous comprenez, dites-le-moi, que ce m’est un très dur sacrifice de vous quitter au moment même où je vous ai enfin conquise… J’ai peur que vous ne m’échappiez si je vous abandonne à vous-même !

Elle secoua la tête avec un rayonnant sourire.