Aller au contenu

Page:Ardouin - Étude sur l’histoire d’Haïti, tome 2.djvu/150

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’humanité envers les esclaves : il fit abolir la peine du fouet dans toute l’étendue du quartier de Nippes, et de plus, il fit accorder à ces infortunés trois jours par semaine pour travailler à leur profit.

Après le succès obtenu par leur résistance à Desrivaux, les colons de la Grande-Anse et de Tiburon donnèrent à leur conseil administratif le nom de conseil de sûreté et d’exécution : il fut revêtu de tous les pouvoirs.