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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/110

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LYSISTRATA




LYSISTRATA.

Ah ! si on les avait convoquées au temple de Bakkhos, ou de Pan, ou de Kolias, ou de Génétyllis, il serait impossible de passer, à cause des tambourins. Aujourd’hui, il n’y a ici pas une femme, sauf ma voisine, qui sort de chez elle. Bonjour, Kalonikè.

KALONIKÈ.

Et à toi aussi, bonjour, Lysistrata. Qu’est-ce donc qui te tracasse ? N’aie pas cet air sombre, chère enfant : cela ne te va pas de darder les sourcils.

LYSISTRATA.

Moi, Kalonikè, le cœur me bout, et je souffre mille