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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/180

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L’ATHÉNIEN.

Et les Karystiens également, de par Zeus !

LYSISTRATA.

Bien dit. Maintenant purifiez-vous, et nous, femmes, nous vous recevrons dans l’Akropolis, avec les paniers que nous avons. Là, engagez les uns aux autres vos serments et votre foi ; puis chacun prendra sa femme et s’en ira avec elle.

L’ATHÉNIEN.

Allons-y au plus vite.

LE LAKONIEN.

J’irai où tu voudras.

L’ATHÉNIEN.

De par Zeus ! au plus tôt, dépêchons.




LE CHŒUR DES FEMMES.

Stromates bigarrés, lænas, xystis, bijoux d’or à moi, je n’ai nul regret à les offrir à tous vos enfants, pour qu’ils les portent, si l’une de vos filles est kanéphore. Oui, je vous permets à tous de prendre chez moi ce qui s’y trouve : il n’y a rien de si bien scellé, dont on ne puisse rompre les cachets, et emporter ce qu’il y a dedans. Personne, en cherchant, n’y verra rien, quelqu’un de vous fût-il plus clairvoyant que moi. Si quelqu’un de vous n’a pas de provisions pour nourrir ses serviteurs et ses nombreux petits-enfants, il peut prendre chez moi du grain tout