Aller au contenu

Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/292

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

XANTHIAS.

Exploit viril, par Poséidôn !

DIONYSOS.

Je le crois, de par Zeus ! Mais toi, n’as-tu pas eu peur du fracas de ses paroles et de ses menaces ?

XANTHIAS.

Non, de par Zeus ! je ne m’en suis point inquiété.

DIONYSOS.

Eh bien, comme tu es brave et vaillant, fais-toi moi, prends cette massue et cette peau de lion, puisque tu as du cœur au ventre. Moi, je serai ton skeuophore, à mon tour.

XANTHIAS.

Soit ! Fais vite : il faut bien obéir. Regarde Hèraklèo-Xanthias ; vois si je suis un lâche, et si j’ai une âme comme la tienne.

DIONYSOS.

De par Zeus ! tu as vraiment l’air du gibier à fouet de Mélité. Voyons, maintenant, je vais prendre ce bagage.




LA SERVANTE DE PERSÉPHONÈ.

Sois le bienvenu, ami Hèraklès : entre ici. Dès que la Déesse a su ton arrivée, aussitôt elle a cuit des galettes, mis au feu des marmites de pois cassés, deux ou trois de purée, fait rôtir un bœuf entier, griller des gâteaux et des kottabes. Mais entre.