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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/297

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de pierre, les mâchoires à l’aide desquelles tu as mangé mes provisions !

PLATHANÈ.

Et moi, comme je te jetterais dans le Barathron !

LA CABARETIÈRE.

Moi, je te couperais, armée d’une faux, le gosier par où tu as englouti les tripes.

PLATHANÈ.

Mais je vais trouver Kléôn, qui aujourd’hui débrouillera tes méfaits, en t’appelant en justice.




DIONYSOS.

Que je meure de malemort, si je n’aime pas Xanthias !

XANTHIAS.

Je sais, je sais ta pensée : finis, finis ce propos. Je ne voudrais plus être Hèraklès.

DIONYSOS.

Ne dis pas cela, mon petit Xanthias.

XANTHIAS.

Et comment serais-je le fils d’Alkmènè, moi tout ensemble esclave et mortel ?

DIONYSOS.

Je sais que tu es fâché, et que tu as raison de l’être. Même tu me battrais que je ne t’en voudrais pas. Mais si dorénavant je te reprends ce costume, que je périsse misé-