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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/336

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lékythe. « Pélops, fils de Tantalos, étant venu à Pisa sur de rapides coursiers… »

ÆSKHYLOS.

A perdu son petit lékythe.

DIONYSOS.

Tu vois, il a encore ajusté son petit lékythe. Allons, mon bon, cède-le maintenant, à quelque prix que ce soit ; pour une obole, tu en auras un tout à fait bel et bon.

EURIPIDÈS.

Non, non, de par Zeus ! J’ai encore bien des prologues. « Œneus dans les champs… »

ÆSKHYLOS.

A perdu son petit lékythe.

EURIPIDÈS.

Laisse-moi d’abord dire le vers tout entier. « Œneus, dans les champs, ayant fait une abondante récolte et offert les prémices… »

ÆSKHYLOS.

A perdu son petit lékythe.

DIONYSOS.

Pendant le sacrifice ? Et qui donc le lui a enlevé ?

EURIPIDÈS.

Laisse-le, mon cher : qu’il essaie avec celui-ci. « Zeus, comme on l’a dit en toute vérité… »

DIONYSOS.

Tu es perdu ; il va dire : « A perdu son petit lékythe. »