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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/401

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PREMIER CITOYEN.

Assurément, ils apporteront.

DEUXIÈME CITOYEN.

Et s’ils n’apportent pas, quoi ?

PREMIER CITOYEN.

Nous les y contraindrons.

DEUXIÈME CITOYEN.

Et s’ils sont les plus forts, quoi ?

PREMIER CITOYEN.

Je m’en vais, laissant mes meubles.

DEUXIÈME CITOYEN.

Et s’ils les vendent, quoi ?

PREMIER CITOYEN.

Puisses-tu crever !

DEUXIÈME CITOYEN.

Et si je crève, quoi ?

PREMIER CITOYEN.

Tu feras bien.

DEUXIÈME CITOYEN.

Et toi, tu veux encore déposer ?

PREMIER CITOYEN.

Oui, moi. Aussi bien je vois mes voisins faire leur apport.